Le budget communal a été voté le 7 avril et nous en tirons un constat inquiétant.
Il est annoncé une sanctuarisation des subventions aux associations et au CCAS. C’est une formulation regrettable quand on sait que la subvention du CCAS ne retrouve pas le niveau pré-Covid alors qu’il constitue l’outil majeur pour les solidarités et l’aide sociale.
A l’inverse, nous constatons une augmentation de 10% des subventions à l’enseignement privé ce qui constitue un message négatif aux personnels de l’école publique.
De plus, bien des investissements sont en réalité des rénovations du patrimoine actuel. Il n’y a quasiment pas d’effort sur la création d’équipements scolaires ou sportifs permettant de répondre à la saturation des structures actuelles.
Une étude du CREDOC démontre que le coût de la vie augmente de 3% par mois et plus particulièrement l’énergie pour les logements qui augmente de 15% par mois depuis plusieurs mois.
La situation actuelle nous démontre à quel point nous devons changer de paradigme sur l’accompagnement des collectivités.
La Ville pourrait créer un service public de conseil et d’aide personnalisés pour réaliser des économies d’énergie ce qui est bon pour le pouvoir de vivre des ménages.
Ce budget nous apparaît trop déconnecté car les volets social et environnemental en sont les grands oubliés.
Laurent Guillard, Francesca Pasquini et Thomas Bury