Asnières rencontre un véritable problème de désertification médicale sur son territoire. Cela est déjà difficilement entendable dans les régions périphériques mais cela ne peut l’être dans un territoire aussi dense qu’Asnières. Selon les sources (notamment Ameli), le nombre de médecins généralistes oscille entre 45 et 50 sur la ville, ce qui fait un praticien pour plus de 1760 habitants quand, à l’échelle du pays, la moyenne est de un médecin pour 314 habitants. Nous notons l’effort de la municipalité pour pallier cette insuffisance, avec l’ouverture en avril 2023 d’une maison pluri-professionnelle de santé, mais cela reste trop timide. Quid de la préemption de locaux pour encourager l’installation de médecins en groupement et ainsi mutualiser les coûts ?
Par ailleurs, le projet de fusion des hôpitaux Beaujon et Bichat porterait de nouveau un rude coup à l’offre de santé. Sous couvert d’optimisation, il est envisagé une baisse du nombre de lits et de soignants, et, ce faisant, de la qualité des soins ou tout simplement de l’accueil.
La recherche des petites économies ne peut être une variable d’ajustement pour nos concitoyens ; les épidémies de Covid, de grippe et de bronchiolites en étant les exemples les plus flagrants.
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Laurent Guillard, Francesca Pasquini et Thomas Bury